jeudi 19 juillet 2012

PLACE A LA FINALE - Nouvelle République

Vienne - Cyclisme - l'étoile d'or (lundi)

PLACE A LA FINALE

19/07/2012 05:38
L'Estonien Alo Jakin, alors à Villeneuve-Saint-Germain, avait remporté l'Étoile d'or 2011 au Blanc, au nez et à la barbe d'un petit groupe de fuyards. L'Estonien Alo Jakin, alors à Villeneuve-Saint-Germain, avait remporté l'Étoile d'or 2011 au Blanc, au nez et à la barbe d'un petit groupe de fuyards. - (Photo Patrick Gaïda)

La 6 e édition de l’Étoile d’or, entre Saulgé et Le Blanc, sera décisive dans l’attribution du Challenge d’or 2012. Les places seront chères. Très chères.


Comme le Cristal Énergie, la troisième épreuve du Challenge d'or partira de la Vienne pour s'achever dans l'Indre. Elles seront également équivalentes en terme de longueur (189,800 contre 188,600 km). Mais là s'arrête la comparaison entre la manche de Coupe de France estampillée 3.54, pour coller au jargon cycliste, du samedi, et la course Élite internationale 1.12.1., du lundi.

 En 2011, le succès d'Alo Jakin n'était pas téléphoné

Autrement dit, l'Étoile d'or s'annonce aussi indécise que les précédentes par la diversité de son peloton. Entre Saulgé, qui succède comme ville départ à Mazerolles, et Le Blanc, les amateurs côtoieront plusieurs équipes professionnelles et étrangères. Ainsi Naintré, Civray ou le Cycle Poitevin tenteront-elles de surprendre Bridgestone, Maca Loca ou encore Track Astana, sans oublier Auber 93 et encore Véranda Rideau « U ». Ne vous fiez pas au pedigree, les plus modestes ne sont pas condamnés d'avance à un rôle de faire-valoir. D'ailleurs, Denis Clément miserait bien une petite pièce sur Willy Perrocheau (Civray) qui ne disputera qu'une épreuve dans le week-end. Un signe, non ? L'organisateur rappelle aussi malicieusement que « Médéric Clain a déjà terminé deux fois deuxième de l'Étoile d'or en six éditions. » Sous son nouveau maillot du CG Orléans, le Poitevin d'adoption sera encore l'un des favoris des outsiders.
Devant lui, Kowalski (Rouen), vainqueur dimanche dernier du corsé Tour des Deux-Sévres, Lamoisson (Vendée U) et un certain Raibaud (Roanne), champion de France depuis fin juin, sont forcément des candidats crédibles à la victoire. « Ils sont plus d'une vingtaine à pouvoir l'emporter. » Bref, on ne devrait pas s'ennuyer lundi sous un soleil généreux, si l'on en croît les prévisions météo.
« Les coureurs vont rouler à bloc, assure Denis Clément. Notamment dans la troisième partie du parcours sur de grandes lignes droites propices aux bordures en cas de vent. » Sur le circuit final de 7,500 km à parcourir deux fois, la côte d'arrivée place André-Gasnier pourrait servir de juge de paix en cas d'arrivée massive ou d'un petit groupe. « C'est du billard », appuie le président du COMC. En 2011, la victoire d'Alo Jakin (CC Villeneuve-Saint-Germain) n'était pas téléphonée. L'Estonien avait surpris un petit groupe international. Il revient sur les routes de son exploit avec désormais la tunique de Rouen sur le dos. Tiens ! Ça fait encore un favori supplémentaire qui tentera de décrocher la fameuse Étoile d'or Centre Presse-La Nouvelle République (*).
 (*) A l'issue de l'Étoile d'or, lundi, le classement du Challenge d'or sera dévoilé. Pour cela, le futur lauréat aura participé à au moins deux épreuves dont impérativement la dernière (voire palmarès page 11).

le parcours

Le parcours se décompose en trois parties. Une première dans le Pays Montmoril- lonnais avec trois principales difficultés (les côtes de Béthines, La Trimouille et Thollet). La deuxième partie se déroule dans le sud-ouest de l'Indre entre Val d'Anglin et Val de Creuse. Un terrain vallonné avec une succession de petites bosses (Lignac, Chaillac et Brissac). Enfin, le peloton attaque le parc de Brenne jusqu'au Blanc par des grandes lignes droites.
 
Laurent Bénéat

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